Annoncé en 2011, le jeu de Hi-Rez Studios est en fait resté très longtemps en phase beta, les développeurs américains tenant à peaufiner au maximum ce MOBA pas tout à fait comme les autres. S’il reprend à son compte tous les éléments caractéristique du genre – un champion par joueur, deux équipes, les sbires neutres, les tourelles, le design de la carte, le systeme de progression, etc. Le titre ce distingue de ses concurrents par une donnée fondamentale : sa vue à la troisième personne. Utiliser ce point de vue, c’est avoir un champ de vision beaucoup plus limité, devoir se retourner souvent pour s’assurer qu’aucun joueur ne va pas vous tomber dessus.

Au départ déstabilisant, SMITE procure les sensation d’un jeu de tir avec des combats très nerveux. D’autant que pour toucher un champion ennemi, il ne suffit pas de cliquer dessus. Il faut viser et prier pour que son adversaire n’esquive pas. Cette mécanique redistribue également largement les cartes habituelles. Le dernier atout charme de SMITE réside dans l’univers dans lequel il baigne : la mythologie. Ici, chaque joueur incarne le visage d’un dieu egyptien, grec, chinois, nordique, maya, romain ou Indou. Une cinquantaine de dieux sont déjà au casting, dont les Grecs Hadès, Poséidons, Zeus, Athéna et Anubis, les Egyptiens Isis ou Râ, les Nordiques Loki, Odin, Thor & Tyr ou encore les chinois He Bo, Nu Wa et autres Sun Wukong.

Le tout bénéficiant d’une réalisation plus que correcte pour faire de smite une alternative crédible au cador des MOBA : le Roi League of Legends, qui est dans un style certe très différent, mais duquel SMITE c’est tout de même bien sûr inspiré. On y retrouve les rudiments du MOBA en général et on y prend un plaisir relativement équivalent. Peu importe la manière dont on joue le jeu, et les décisions que l’on peu y faire.